A ma première conversation physique, il s’est produit un truc très drôle.
Je devais partir de la ferme à minuit et je devais aller à un endroit vraiment lointain, vraiment éloigné [sur un tout petit chemin très escarpé et broussailleux] Je devais arriver là-bas au plus tard à une heure du matin. Sauf qu’il y avait un détail : je devais faire ce trajet sans lampe ni quoi que ce soit qui puisse éclairer mon chemin. Ça servait à entrainer le troisième œil, la sensibilité, plusieurs choses.
Moi je me suis dit :
« Ok, pas de problème, je suis habitué à marcher au milieu des buissons, c’est tranquille ».
J’ai pris la route. Y’a eu plein de lumières, de la sonoplastie, plein de trucs auxquels j’étais déjà habitué. A un endroit, j’ai du descendre un précipice [du même style que sur la photo ci-dessus]. Arrivé en bas, je devais prendre un autre chemin. J’ai regardé à ma droite parce qu’il y avait un petit ruisseau. J’ai retourné la tête vers gauche et, là, il y avait le visage d’une intelligence venue d'autres mondes à peine à 1 centimètre du mien. On était face à face, presque front contre front. Je suis resté bloqué, immobile, pétrifié. Tout à coup, ses petites paupières ont commencé à cligner : « clic », et alors là… je me suis pissé dessus [rires] ! Oui, j’ai fait pipi dans ma culotte. Il y a eu quelques secondes comme ça de pure peur, de pure frayeur. Bon, de toute façon le pire s’était déjà produit, je m’étais déjà soulagé et, après, ça a été plus tranquille.
Il a commencé à marcher devant moi et à me parler sérieusement. Je l’ai suivi, qu’est-ce qui pouvait se passer de pire de toute façon ? On est arrivé à une caverne. Il s’est arrêté, il était toujours hyper sérieux, sans ne manifester aucune expression de joie ou autre. C’était un intraterrestre, un Tot : grand, avec une démarche un peu bizarre. Moi, j’étais à côté et j’attendais de voir. Il avait stabilisé mon énergie, y’avait plus aucun souci.
C’est alors que, sur le mur de la caverne, une petite lumière est apparue et a commencé à grandir, elle était de couleur argentée, très intense, un peu comme un portail (voir photo ici). Tout à coup, j’ai commencé à entendre des rires « héhéhé ».
J’ai pensé : « Bon sang, mais c’est le rire de mon père ! »
Alors, j’ai regardé cette lumière qui devait faire dans les deux mètres et j’ai vu mon père sortir du mur, de la lumière. Et il se moquait de moi :
« Tu t’es humilié ! »
Moi : « Eh ! Oh ! ça va ! » [rires] Le mec, il sort du mur et il se marre parce que j’ai fait pipi ! [rires]
Ensuite, bon, il a fait deux ou trois trucs et il est reparti. Moi j’ai continué les travaux… avec mon pantalon tout mouillé [rires].
Après ce jour-là, j’ai eu plusieurs autres conversations de ce type. J’ai une conversation tous les 15 jours. Ces partenaires me passent beaucoup d’informations et d’orientations. Maintenant je suis complètement indépendant de mon père. Avec moi et mon frère, il s'est comporté comme avec n'importe qui d'autre : il explique quelques petits trucs, mais pas grand-chose. Si on lui pose une question, il répond à peu près, mais c’est toujours à nous de le chercher pour avoir l’info. Son aide est presque subliminale. Par exemple, il va créer une situation qui nous permettra d'éclaircir nos doutes.
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