14/03/2009

Entretien avec Alan - Partie 4 : Accomplir sa mission

Vous voyez les petits igloos au loin
sur cette photo de la ferme Boa Sorte ?


Petits igloos en construction
Ils sont capables de résister aux pires vents


Lire le début de l'entretien ici.

Après notre première conversation physique, mon frère et moi avons commencé à voir les auras des gens, à pouvoir marcher dans le noir sans avoir besoin de lampe, à interpréter les énergies ou des symboles.
Si on prend le cas des prémonitions, quand on se dit : « ah, il va se passer ça »... En fait, tout ce qui se passe dans la vie de chacun apparaît d'abord dans son énergie. Ça existe déjà auparavant sous une forme énergétique. Donc, on a appris à capter et à interpréter ces énergies. Par exemple, j’ai une amie qui avait un cancer. Parfois, quand je discutais avec elle, une lumière blanche commençait subitement à clignoter sur son plexus. J'ai appris que quand ce genre de chose se produit, on doit prendre en compte la durée durant laquelle la lumière a clignoté, son intensité, si elle est lisse, brillante ou opaque, etc. Il y a un tas de codifications ; on a appris à déchiffrer tout ça et à se servir de ces infos.

Mon père nous a passé quelques infos mais, la plupart des codes, ce sont les conversations qui nous ont permis de les comprendre. C’est ça qui nous préparait. Mon père nous a laissés un peu "galérer" seuls pour qu’on développe nous-mêmes notre potentiel.

Pour le moment [en 2006], j’ai pas encore eu l’opportunité de monter dans un vaisseau spatial, mais je pense que ça va pas trop tarder. D’un autre côté, ça m’est égal, ça viendra quand ça viendra et puis voilà. Tout est une question de conscience, c’est ça qui conditionne le reste.

Aujourd’hui, on fait pleins de trucs paranormaux, vraiment un tas de trucs différents. Sauf qu’on n’est pas encore autorisés à les montrer à tout le monde parce qu’il faut attendre que notre conscience soit suffisamment activée et aussi que les gens soient prêts. Au final, ce qu’on montre, c’est presque le minimum de ce qu’on sait faire.

Au fur et à mesure, les gens vont arriver au même niveau de paranormalité que le nôtre. Nous, on a vraiment galéré pour arriver à maîtriser l’énergie, pour avoir un bon niveau de conscience. De même, aujourd’hui, à la ferme Boa Sorte, il y a quand même un niveau minimum de confort. C’est pas luxueux, mais on peut offrir le minimum aux gens. Avant, il n'y avait rien.
Voilà, c’est ça, on avance, on apprend. On ne va jamais TOUT savoir, on commet des erreurs. Tout le monde s'est déjà trompé, à commencer par mon père.

Notre mission à mon frère, mon père et moi est une mission commune, mais elle est divisée en trois. Mon père s’occupe plus de la partie énergétique ; il fait des phénomènes, il manipule, l'énergie etc. Mon frère s’occupe plus de la partie administrative. Je m’occupe un peu plus de la partie de la conscience des gens. On a chacun nos spécialités, même si on fait chacun un peu de tout. Le but, c’est de se compléter pour que tout ne repose pas uniquement sur une personne. Voilà, c’est vraiment bon de voir ce qui est en train de se passer, de voir comment mon père arrive à aider les gens. Tout le monde commence à avoir envie d’aider tout le monde.


Un petit exercice pour finir :

Il y a un truc bien sympa que j’ai appris à faire et qui aide bien.
C’est simple : avant de dormir, vous pouvez mentaliser la tournure que vous souhaitez donner à votre vie, un chemin correct, qui correspond à ce que vous pensez être votre mission. Vous n’avez pas besoin de vous surveiller : vous faites ça juste 5 mn avant de dormir et vous l'oubliez. Le jour suivant, y’a pas besoin de se demander si on est sur le bon chemin ou non :
« Est ce que ça, ça fait partie de ma mission ou non ? »
Le simple fait de penser ce genre de choses vous fait déjà sortir de votre mission !
La mission est un truc tranquille que chacun fait spontanément. L’envie de faire telle chose va apparaître très naturellement. Y’a pas besoin de se torturer :
« C’est maintenant où jamais, il faut que je fasse ça ».
Non, tu vas juste le faire sans y penser.
Voilà, tu peux faire cet exercice et l'oublier pendant 2 mois. Si tu laisses ton corps et ton esprit agir seuls, les choses se produiront...

The end

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Partie 4



08/03/2009

Entretien avec Alan - Partie 3 : La première conversation physique

La "clé du portail"

A ma première conversation physique, il s’est produit un truc très drôle.

Je devais partir de la ferme à minuit et je devais aller à un endroit vraiment lointain, vraiment éloigné [sur un tout petit chemin très escarpé et broussailleux] Je devais arriver là-bas au plus tard à une heure du matin. Sauf qu’il y avait un détail : je devais faire ce trajet sans lampe ni quoi que ce soit qui puisse éclairer mon chemin. Ça servait à entrainer le troisième œil, la sensibilité, plusieurs choses.

Moi je me suis dit :

« Ok, pas de problème, je suis habitué à marcher au milieu des buissons, c’est tranquille ».

J’ai pris la route. Y’a eu plein de lumières, de la sonoplastie, plein de trucs auxquels j’étais déjà habitué. A un endroit, j’ai du descendre un précipice [du même style que sur la photo ci-dessus]. Arrivé en bas, je devais prendre un autre chemin. J’ai regardé à ma droite parce qu’il y avait un petit ruisseau. J’ai retourné la tête vers gauche et, là, il y avait le visage d’une intelligence venue d'autres mondes à peine à 1 centimètre du mien. On était face à face, presque front contre front. Je suis resté bloqué, immobile, pétrifié. Tout à coup, ses petites paupières ont commencé à cligner : « clic », et alors là… je me suis pissé dessus [rires] ! Oui, j’ai fait pipi dans ma culotte. Il y a eu quelques secondes comme ça de pure peur, de pure frayeur. Bon, de toute façon le pire s’était déjà produit, je m’étais déjà soulagé et, après, ça a été plus tranquille.


Il a commencé à marcher devant moi et à me parler sérieusement. Je l’ai suivi, qu’est-ce qui pouvait se passer de pire de toute façon ? On est arrivé à une caverne. Il s’est arrêté, il était toujours hyper sérieux, sans ne manifester aucune expression de joie ou autre. C’était un intraterrestre, un Tot : grand, avec une démarche un peu bizarre. Moi, j’étais à côté et j’attendais de voir. Il avait stabilisé mon énergie, y’avait plus aucun souci.

C’est alors que, sur le mur de la caverne, une petite lumière est apparue et a commencé à grandir, elle était de couleur argentée, très intense, un peu comme un portail (voir photo ici). Tout à coup, j’ai commencé à entendre des rires « héhéhé ».

J’ai pensé : « Bon sang, mais c’est le rire de mon père ! »

Alors, j’ai regardé cette lumière qui devait faire dans les deux mètres et j’ai vu mon père sortir du mur, de la lumière. Et il se moquait de moi :

« Tu t’es humilié ! »

Moi : « Eh ! Oh ! ça va ! » [rires] Le mec, il sort du mur et il se marre parce que j’ai fait pipi ! [rires]

Ensuite, bon, il a fait deux ou trois trucs et il est reparti. Moi j’ai continué les travaux… avec mon pantalon tout mouillé [rires].


Après ce jour-là, j’ai eu plusieurs autres conversations de ce type. J’ai une conversation tous les 15 jours. Ces partenaires me passent beaucoup d’informations et d’orientations. Maintenant je suis complètement indépendant de mon père. Avec moi et mon frère, il s'est comporté comme avec n'importe qui d'autre : il explique quelques petits trucs, mais pas grand-chose. Si on lui pose une question, il répond à peu près, mais c’est toujours à nous de le chercher pour avoir l’info. Son aide est presque subliminale. Par exemple, il va créer une situation qui nous permettra d'éclaircir nos doutes.


Partie 1

Partie 2

Partie 3

Partie 4



01/03/2009

Entretien avec Alan - Partie 2 : Le début des activités énergétiques

La ferme Boa Sorte, après quelques années


Et un petit détour par Rio...


Quand on a commencé à aller à la ferme Boa Sorte, on devait avoir 9 ou 10 ans. Mon père a dit à ma mère qu’il fallait qu’il aille dans le Mato Grosso do Sul car, dans un de ses rêves, il avait appris qu’il avait quelque chose à faire dans cette région. Quoi qu’il se passe, ma mère le soutenait, elle était toujours de son côté. C’est ainsi qu’il a commencé à accomplir sa mission.

Après ça, on a commencé à aller régulièrement dans le Mato Grosso do Sul. Là-bas, on restait dans une maison en bois, dans des tentes, on cuisinait au feu bois. A l’époque, à cet endroit, y'avait juste une forêt épaisse, des buissons et des herbes hautes. On campait à 3 km de la colline principale. On grimpait tout en haut de cette colline pour avoir des conversations avec des partenaires d'autres mondes ou pour voir mon père avoir des conversations. Oui, ça, ces conditions de vie étaient vraiment dures.

Un jour, mon père a dit au propriétaire de ces terres :
- « Écoute, j’aimerais bien acheter tes terres mais je n’ai pas d’argent ».
Le mec l’a regardé en rigolant :
- « Tu veux acheter mes terres mais tu n’as pas d’argent ? »
- « Oui, exactement »
- « Et bien c’est d’accord. Je te donne mes terres et tu me paieras plus tard quand tu pourras ! » [Rires]
Au final, mon père a tout remboursé.
C’était bien cool, le mec a fait confiance :
- « J'ai senti un truc de bon par rapport à toi, prends mes terres ».

A l’époque, mon père essayait de bosser pour gagner un peu d’argent, sauf qu’il n’a jamais réussi à "manipuler" très bien l’argent. L’argent n’a jamais été son copain [rires] ! Il a toujours donné de l’argent aux autres personnes. Pour ça, il est merveilleux. Ça explique pourquoi il n’y a jamais eu d’énormes changements dans sa vie personnelle : il n’a jamais eu une maison top ou un bon lit. Il est toujours resté très simple et ça ne l’a jamais gêné. Ce qui fait qu'on n’a pas été élevé dans un "berceau doré". En fait, on peut dormir dans n’importe quel trou, on ne fait aucun caprice.

Déjà à cette époque, je voyais souvent mon père parler à des hommes tout blancs. Moi, je ne comprenais pas trop la différence entre eux et nous. La plupart du temps, ça se passait à côté de la maison à Sao Paulo, dans le jardin, sur le balcon. Ou alors c’était juste une boule de lumière à l’intérieur de la maison.
Ensuite, mon père est allé à Rio de Janeiro. Il y a fait des soins et des phénomènes pour rassembler un certain nombre de personnes autour de lui [créer une énergie de groupe].

Quand on était à la ferme, mon père commençait à nous guider, il disait :
- « Tu peux aller par là et il va se passer un truc chouette ».
Alors on y allait et on rencontrait une intelligence venue d'une autre dimension.
Ensuite, il nous a dit :
- « Y’aura un moment où je vais commencer à ne plus vous donner d’indications et où vous vous débrouillerez seuls, vous allez commencer à discuter avec ces gens avec qui je parle ».
Et ça s’est produit.
On a commencé à parler à des intelligences. Au début, on avait quand même peur, c’est clair. C’est seulement quand j’ai compris qu'ils n'étaient pas terrestres que j’ai commencé à avoir peur. J’ai pensé : « Mince, ils ne viennent pas d’ici, de la planète Terre ! C’est quoi ces bêtes ? » Là, j’ai eu peur. Quand je pensais que c’était juste des personnes un peu différentes avec qui mon père discutait, pour moi c’était normal.